La soupe aux orties
Il faut d’abord trouver des orties, évidemment. Plusieurs mètres carrés (idéalement au moins 3 m2). Les orties ne doivent pas être en fleur. Les pousses doivent être jeunes et tendres, donc en avril-mai. Les orties, toutefois, font une seconde poussée à l’automne ce qui signifie que vous n’avez pas encore raté la saison.
Choisissez les pousses qui ne font encore que 30 ou 40 cm de haut et prélevez les 15 cm de la partie supérieure.
Quand vous en avez 200 g, lavez-les à grande eau et coupez-les en gros tronçons. L’ortie abrite de nombreux insectes, donc le lavage est très important, surtout pour les recettes qui suivront, où l’ortie est utilisée crue.
Mais revenons à notre soupe :
Faites chauffer de l’huile d’olive au fond d’une cocotte pouvant contenir 1,5 l de soupe. Jetez-y des oignons émincés et faites les revenir 5 min à feu doux, en remuant régulièrement.
Ajoutez ensuite les orties coupées en gros tronçons et éventuellement des pommes de terre pour épaissir, si vous comptez manger toute votre soupe le jour même (les pommes de terre dans la soupe ne se conservent pas, même au frigo). Ajoutez 1,5 l d’eau. Salez, portez à ébullition et laissez mijoter à petit feu pendant 20 min.
Hors du feu, mixez le mélange afin d’obtenir un velouté, gouttez, et corrigez éventuellement avec du sel et du poivre.
C’est très bon, les orties cuites ressemblent aux épinards. Mais si ce sont les effets de l’ortie pour l’arthrose, la prostate, l’eczéma, les maux de tête ou les chutes de cheveux qui vous intéressent, tournez-vous vers le jus d’ortie et les autres moyens de l’utiliser.